Le travail graphique de Samione repose essentiellement sur une ligne unique infinie, puis la forme se dessine et notre cerveau fait les connexions pour déclencher l’étincelle qui donne tout son sens à l’oeuvre.
Il consacre plusieurs années de sa vie au « handstyle », l’étude de la calligraphie occidentale; étirer les lettres dans tous les sens possibles afin de les harmoniser et les intégrer à l’espace public, une pratique qui est pour lui est l’essence même du graffiti.
Samione découvre l’aérosol suite à un atelier d’initiation dans sa ville et participe à la première Biennale d’Art Mural en 2013 (il y réalise notamment la communication graphique).
Privilégiant aujourd’hui la figuration en dépit du lettrage pour une portée plus universelle, Samione cherche à mettre en avant la diversité de notre société. Pour cela, il va peindre toutes ces personnes, tous ces regards que notre mode de vie tend à laisser dans la marge afin de s’en détacher (des ouvriers, des sages, des voyous, des immigrés et parfois les deux en même temps).